Business case : LDC, geant de l’agroalimentaire a la patte locale

La cuisine française est riche en mets à base de viande, y compris de volailles : coq au vin, poulet rôti… S’invitent toujours très volontiers dans nos assiettes. D’ailleurs, il y a fort à parier que les volailles que vous consommez proviennent du groupe LDC. Focus sur ce géant français de l’agroalimentaire qui a su combiner entreprise locale et familiale avec leadership sur son marché.

Naissance et premiers pas du futur champion de volailles

Au-delà du simple élevage de dindes Maitre Coq, le groupe LDC comporte plusieurs grandes marques de l’agroalimentaire tricolore. Mais comment en est-il arrivé là ?
Il est d’abord essentiel de savoir d’où provient l’acronyme LDC pour mieux comprendre l’histoire du groupe. Celle-ci remonte à la fin des années 1960, alors que deux PME spécialisées en élevage de volailles cohabitent.

Depuis les années 1950, les familles Lambert et Dodard Chancereul proposent des volailles de qualité sur les marchés de Loués et de Châteauneuf-sur-Sarthe. Toutes deux se situent dans la région des Pays de la Loire, dans deux départements voisins : la première étant à Sablé-sur-Sarthe (département Sarthe), la seconde à Saint-Denis-D’anjou (département Mayenne).
Si elles pourraient alors se considérer comme concurrentes, ils se trouvent que les deux familles productrices de volailles partagent des valeurs communes, en plus d’une zone géographique proche et d’une même activité.

Elles décident alors de fusionner en 1968, dans un but commun de soutenir la croissance de la volaille dans un contexte d’expansion de la grande distribution. LDC est né, acronyme de Lambert et de Dodard Chancereul, en référence aux deux familles à l’origine de ce projet qui deviendra ensuite un géant français de l’agroalimentaire.

En 1970, l’usine DLC compte déjà près de 100 collaborateurs et s’avère ainsi capable de répondre à une demande croissante en matière de consommation de volailles. Rappelons que nous sommes alors en pleine période des Trente Glorieuses, une ère marquée par une révolution du commerce et de la distribution en France.

Environ dix ans plus tard, LDC obtient le Label Rouge et propose des poulets fermiers, ce qui a notamment pour conséquence d’ouvrir un nouveau site de production sur les terres de Loué. Le groupe compte alors 400 salariés pour un chiffre d’affaires annuel équivalent à 70 millions d’euros. Malgré la récession, LDC poursuit son ascension et continue de proposer des offres de volaille à la fois variées et qualitatives au consommateur français.

Nouveaux produits et diversification

Le groupe tricolore ne cesse de s’adapter aux demandes de ses consommateurs.Il crée ainsi dans les années 1990 un site DPE (pour Département des Produits Élaborés). Parallèlement, l’entreprise française acquiert une société tierce, la Toque Angevine, ce qui lui permettra de diversifier ses offres en commençant par exemple par proposer des produits traiteur. Les souhaits et habitudes des consommateurs évoluent ; le professionnel de la volaille le sait, et s’adapte en conséquence !

À chaque décennie ses évènements marquants : en 2001, LDC poursuit ses acquisitions avec l’achat du professionnel polonais de la volaille Drosed, mais aussi d’Espri Restauration, consolidant alors son offre traiteur. Le groupe se rapproche en parallèle de la société Huttepain spécialisée dans la fabrication d’aliments pour la volaille. De ce fait, LDC maîtrise d’autant plus la production qui précède celle de ses volailles à consommer.

8 ans plus tard, le professionnel acquiert deux grandes sociétés qui lui permettront de s’implanter durablement dans le paysage français de l’alimentaire : Marie et Maître CoQ. La première vient renforcer son pôle traiteur, déjà bien développé, tandis que la seconde permet d’offrir divers produits de volailles au grand public, et donc, de proposer de la volaille de qualité à tous les consommateurs de l’Hexagone.

En 2015, LDC diversifie son activité tout en restant dans le secteur de la volaille, où elle continue d’exceller. Cette année marque en effet sa reconquête du marché français en matière de restauration hors domicile et de snacking. À peine trois ans plus tard, LDC consolide sa place à l’international notamment en acquérant le groupe hongrois Tranzit.

Le groupe LDC aujourd’hui

En seulement quelques décennies, le petit regroupement de familles éleveuses de volailles est devenu un groupe désormais d’envergure internationale, et leader sur le marché Français. Pour autant, LDC ne perd pas de vue ses 3 axes historiques et sait combiner rayonnement européen avec valeurs et traditions familiales, celles sans lesquelles la toute première fusion n’aurait pas eu lieu… et sans laquelle il n’y aurait pas de groupe LDC !

Le groupe axe en effet ses actions sur trois grandes valeurs. La première est de bien nourrir ses consommateurs à l’aide de produits à la fois accessibles financièrement, mais également sains et qualitatifs. Contrairement aux idées reçues, une bonne alimentation n’est pas réservée qu’à l’élite ! De plus, LDC s’assure que ses volailles sont issues de filières responsables et favorisent l’économie locale.

Le groupe accorde également un soin tout particulier aux besoins de ses clients avec pour maîtres-mots qualité, service, proximité et innovation.

Enfin, le géant de l’agroalimentaire privilégie la bienveillance et l’écoute que cela soit parmi ses collaborateurs, ses partenaires ou éleveurs. Un groupe aux chiffres et à la réussite dignes d’une multinationale, mais aux valeurs de proximité que l’on apprécie dans une entreprise familiale.

Partagez sur vos réseaux !

Facebook
Twitter
Pinterest

Autres articles